L’équation de l’ascension : comment réussir à grimper l’échelle sociale en 6 paramètres ?

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Mehdi Cornilliet
| 24 juillet 2025

L’ascension sociale est LE sujet qui nous pousse chez Empower College à nous lever tous les matins. Nous sommes la seule école de France à assumer l’objectif clair : initier des trajectoires d’ascension sociale en permettant à des jeunes de tous milieux d’intégrer les Grandes Ecoles, en association avec notre partenaire l’EDHEC.

Dans cet article, je vais évoquer directement les paramètres qui m’ont permis à moi, fils d’ouvrier non-qualifié et d’assistante maternelle, avec aucun capital économique ou culturel, d’intégrer les meilleures écoles de France (HEC) et de réussir à créer une entreprise à plus d’1 million de CA avant la fin de mes études… avant de la revendre pour une somme qui change la vie (plus de 2 millions d’euros) et de lancer cette école qui vise à permettre à un maximum de jeunes de faire de même !

L’idée étant de rendre ce contenu actionnable pour toi et de ne pas juste me contenter de lister ce que j’ai pu faire de mon côté, tu retrouveras à la fin de chaque paramètre une liste d’actions à mettre en oeuvre pour réussir ton ascension en tant que futur étudiant(e) Empower College !

Savoir d’où l’on vient

Si tu n’es pas né dans les beaux quartiers parisiens, de parents cadres pouvant te pistonner vers toutes les carrières possibles et imaginables d’un claquement de doigt, ce sujet te concerne.

La société dans son ensemble ne pousse plus à la réussite individuelle :

  • les algorithmes des réseaux sociaux te poussent le contenu qui leur est le plus rentable pour te voler un maximum de temps de cerveau disponible ;
  • l’enseignement public est dans un état délétère : les plus fortunés mettent leurs enfants ailleurs vu le taux d’échec ;
  • l’enseignement supérieur privé voit l’arrivée de financiers ne percevant l’étudiant que comme élément d’un business plan ;
  • l’entourage de ceux qui veulent s’extirper de leur milieu d’origine peut juger négativement ceux qui ne suivent pas les codes, à fortiori dans les milieux populaires : non, tout le monde n’est pas obligé de s’habiller en jogging / survêtement pour aller au lycée.

Par conséquent, l’asymétrie d’information n’a jamais été aussi forte entre ceux dont les parents ignorent tout des études ayant des réels débouchés et ceux qui naviguent parfaitement dans le système qu’ils ont pu fréquenter. Entre ceux qui pensent qu’un super Mastère RNCP7 en RH leur ouvrira toutes les portes d’une belle carrière et ceux qui n’ont qu’à se contenter de suivre le sillage familial pour (réellement) réussir.

Tout au long de mon parcours d’ascension, de la prépa à la revente de mon entreprise en passant par HEC, j’ai pu constater que 6 paramètres m’ont permis de m’en sortir. Quels sont-ils ?

Structurer son approche par des moteurs internes et des modalités opérationnelles

Lorsque l’on souhaite gravir une montagne, deux lieux doivent être clairement structurés pour organiser sa réussite :

  • le camp de base : c’est là que tout se planifie avec méticulosité.
  • la cordée : pour arriver au sommet !

J’aurais pu tout simplement désigner le camp de base par le terme de « moteur » et celui de cordée par « carburant ». Un moteur de Ferrari F8 Spider sera plus performant que celui d’une Dacia Duster… à condition d’avoir le carburant nécessaire pour la faire avancer. De manière similaire, si l’on met du GPL dans le V8 de la Ferrari, rien ne se produira. Il faut donc également de l’essence pour disposer de l’énergie nécessaire au mouvement.

Ce qui me fascine à titre personnel, c’est que la méthodologie de l’ascension sociale n’est jamais enseignée à l’école. Pilier majeur de toute revendication méritocratique républicaine, le fait de donner les clés d’actions à chacun afin d’atteindre son potentiel maximal relève d’une forme de tabou. Comme si l’égalitarisme et le nivellement par le bas devait triompher de l’ambition et du nivellement par le haut.

Alors oui, vouloir gravir des montagnes et se mettre en ordre de marche ne fait plus partie des priorités de la majorité de la population : 80% d’une classe d’âge se contente du strict minimum et ne cherche pas à obtenir plus. Les 20% restants, qui ne sont pas forcément les tous meilleurs en termes de notes d’ailleurs, prennent ainsi possession d’un terrain de jeu immense : celui des études et du travail, où leurs efforts supplémentaires seront récompensés par une meilleure position dans l’échelle sociale que celle que leur origine aurait dû leur attribuer. Les autres, quant à eux, mettront leurs échecs sur le dos d’une société qui, non, n’a pas à donner ce que l’on n’a pas cherché à obtenir par le travail.

Et c’est très bien ainsi, car ceux qui voudront réellement le faire pourront le faire. Dans la mesure où « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » (La Bruyère), j’ai privilégié la formule mathématique pour ce faire en structurant l’Équation de l’Ascension.

ASCENSION = (🧭 Orientation stratégique + 🚀 Ambition assumée + 🧘 Stoïcisme) × (📅 Temps + 📏 Discipline + 🎯 Focus)

🏕️ Ton CAMP DE BASE : Les moteurs internes

Ces trois paramètres constituent ton système d’alimentation interne. Sans eux, même avec les meilleurs outils, tu n’avanceras pas. Ce sont les fondations mentales de toute trajectoire de réussite.

🧭 Orientation stratégique

Les études que tu choisis déterminent la qualité de ta vie future. Que feras-tu à 30 ans ? Seras-tu en galère pour trouver ton travail ou en train de chercher la destination des vacances que tu partageras avec l’amour de ta vie ?

Dans The Algebra of Wealth, Scott Galloway développe une idée simple mais puissante : pour construire une vie riche (au sens large, pas uniquement financier) il faut maximiser la probabilité de lucky breaks, ces coups de chance qui ne tombent jamais au hasard, mais dans les bons environnements. Et ces environnements sont déterminés, en grande partie, par tes décisions d’orientation.

Trop de jeunes se dirigent vers des filières « par défaut » : parce que quelqu’un leur a dit que « c’était bien », parce qu’un conseiller d’orientation les a orientés vers une licence random en fonction de leur niveau en maths, ou parce qu’ils ont été séduits par le design d’un site d’école privée vendant des « bachelors » aux titres ronflants mais sans reconnaissance sérieuse sur le marché du travail (RNCP vs Master).

Résultat ? Ils se retrouvent enfermés dans des filières peu sélectives, peu professionnalisantes et donc peu rentables.

L’orientation stratégique consiste à refuser cette fatalité.

C’est adopter une posture d’investisseur : se demander « Quel sera le rendement de ce diplôme à 5, 10, 20 ans ? »

Cela implique de :

  • Analyser la valeur perçue de ton diplôme sur le marché (réputation de l’école, reconnaissance des employeurs, position dans les classements internationaux) ;
  • Évaluer la demande pour les métiers auxquels tu seras formé (perspectives de recrutement, évolutivité, exposition au risque d’automatisation) ;
  • Maximiser ton capital social en intégrant des environnements où le réseau est un levier, pas un frein ;
  • Minimiser le coût d’opportunité : un diplôme peu sélectif ou mal conçu peut te coûter non seulement de l’argent, mais des années de vie.

Comme le rappelle Galloway : « Ne suis pas ta passion. Suis ta compétence, et laisse ta passion te rattraper plus tard. »

Traduction ? Ne cherche pas d’abord à « faire ce que tu aimes », mais à te rendre utile, rare, indispensable. Tu aimeras davantage ta vie à 30 ans en gagnant 4 000 € par mois avec un travail intellectuellement stimulant qu’en galérant avec un job alimentaire faute d’avoir fait les bons choix à 18 ans.

A titre personnel, j’aurais adoré être cycliste professionnel… mais je n’avais pas le niveau pour briller et j’ai bien fait d’éviter de suivre cette voie qui m’aurait empêché de faire une prépa puis HEC. Aujourd’hui, je roule pour le plaisir et grand bien m’en fasse !

En somme, l’orientation stratégique est le socle rationnel de l’ascension. C’est le choix qui structure ta trajectoire. Si tu le négliges, toute ton équation est biaisée. Si tu le maîtrises, c’est le premier effet de levier d’une vie choisie, et non subie.

C’est tout le socle que constitue le choix d’Empower College, avec une poursuite en Grande Ecole de commerce par le concours AST ou par la voie EDHEC, c’est tout bonnement le meilleur choix d’ascension.

8 actions que tu peux faire en tant que (futur) étudiant Empower College pour assurer ton orientation stratégique :

  1. Définis précisément ton objectif professionnel à 5 ans en réalisant un CV projectif
  2. Lis chaque mois une étude sur un secteur qui t’intéresse
  3. Abonne-toi à des médias spécialisés ou newsletters de ton secteur cible
  4. Fuis immédiatement toute filière ou diplôme sans débouché
  5. Compare précisément les salaires et évolutions professionnelles par diplôme avec des plateformes comme Glassdoor
  6. En plus de ton mentor, rencontre 2 alumni ayant un parcours BTS → Grande École
  7. Affiche dans un lieu que tu fréquentes souvent (salle de bains, chambre) ton futur parcours d’orientation
  8. Abonne-toi à des comptes LinkedIn de diplômés de Grandes Ecoles ayant des parcours qui t’inspirent

🚀 Ambition assumée

Assumer son ambition, ce n’est pas dire à tout le monde qu’on veut « réussir ». Tout le monde le dit. C’est un peu comme le sacro-saint « potentiel » vu dans les bulletins scolaires. Tant qu’il n’est pas réalisé, il ne vaut RIEN.

Assumer son ambition, c’est décider avec radicalité que tu ne vivras pas une vie moyenne. Que tu ne seras pas celui ou celle que la société, les statistiques, tes professeurs et parfois même ta propre famille avaient imaginé que tu deviendrais.

Pour te donner un exemple, je vais te parler de moi. Je suis né à Trappes, d’un père qui a raté son CAP paysagiste et d’une mère qui a quitté l’école en CM2 au Maroc pour travailler. Ils n’ont pas de diplômes, pas de réseau… et encore moins d’argent. Ce que j’ai voulu, c’était partir du plus bas pour aller au plus haut. Et je n’ai jamais négocié cet objectif.

En Terminale, un média étudiant avait mis une 4e de couverture sur une école de sports management . Dans la mesure où j’aimais le sport et le business, je me disais que cela pouvait être une bonne option. Cela aurait été une FATAL ERROR. En prépa, ma seule option mentale, c’était : HEC ou rien. C’était mon plus haut.

En deuxième année, je n’avais pas eu cette école, j’avais donc décidé de refaire une année juste après avoir eu mes résultats après avoir pourtant eu l’un des meilleurs résultats aux écrits de ma prépa. Réponse de mon (incroyable) prof sans qui je n’aurais jamais eu HEC : « Bonsoir Mehdi,  Je prends bonne note de votre décision et je la transmets au conseil de classe.  Que vous soyez capable de faire mieux, je n’en doute pas. Vos notes montrent forcément une belle marge de progression, même si le contraste de vos notes de maths montre que le concours n’est pas une science exacte. Ceci étant, il s’agit déjà d’une très bonne école : à ce niveau, la différence entre elle et celle qui précède jusqu’à l’ESSEC n’est pas bien grande. Refaire une deuxième année voudra dire de travailler vraiment dans l’optique d’HEC. »

Un an après, j’ai eu HEC. J’avais atteint mon plus haut.

Dans son ouvrage que je me permets de re-citer, Scott Galloway parle d’une volonté radicale de sortir du lot. Pas de réussir « un peu », pas de faire « ce qu’on peut avec ce qu’on a » (ce qu’on entend beaucoup dans mon milieu d’origine), mais de faire beaucoup plus que ce qu’on attendait de toi.

Il insiste aussi sur une vérité souvent niée : les gagnants ne sont pas les plus brillants, mais les plus obstinés. Ceux qui tolèrent l’ennui (il faut savoir s’ennuyer !), le rejet du consensus, les sacrifices, la solitude temporaire. Bref, ceux qui comprennent que le succès est un sport d’endurance.

Mais pour réussir à ses propres yeux et non selon le regard porté par d’autres… encore faut-il choisir ses propres critères de réussite !

Une fois intégré à HEC et pendant que mon média Major-Prépa grandissait, tout le monde parlait de levée de fonds. C’était la sexy metrics. La startup nation en raffolait. J’ai fait un autre choix qui tournait autour du triptyque : soutien gratuit, rentabilité, indépendance. Mon ambition, c’était pas d’être applaudi par BFM Business. C’était de gagner ma liberté tout en étant au service des principes méritocratiques.

Et à la fin, c’est ce qui m’a permis de vendre pour plus de deux millions d’euros et de fonder Empower College avec mes propres moyens, sans rendre de comptes à des actionnaires.

Il est important de garder à l’esprit que les modèles de réussite que tu vois partout ne sont pas forcément les bons : influenceurs, startuppers levant des fonds, etc. Les premiers voient leur business divisé par 3 après un tweet de Booba tandis que ceux dont la fortune dépend des levées de fonds peuvent finir à zéro.

Les vraies trajectoires solides, durables, sont souvent invisibles ou silencieuses. A titre personnel, si je ne me donnais pas la mission d’initier de telles trajectoires auprès de jeunes partageant mes origines, je n’aurais AUCUN intérêt à parler de cela.

En résumé, assumer ton ambition, c’est :

  • Fixer une trajectoire élevée, même si elle semble inaccessible au départ ;
  • Ne pas transiger sur tes standards, même si ça dérange ou isole ;
  • Refuser la narration dominante, et écrire la tienne, selon TES valeurs et TA vision du succès.

6 actions que tu peux faire en tant que (futur) étudiant Empower College pour assumer ton ambition :

  1. Cesse immédiatement de minimiser tes ambitions : fais un BTS Prépa chez Empower College au lieu d’un BTS classique
  2. Lis au moins une biographie par trimestre d’un sportif de haut-niveau, d’une personnalité culturelle ou politique
  3. En parallèle, consacre au moins une heure par semaine à une vidéo ou à un podcast inspirant sur des trajectoires ambitieuses réussies (Generation Do It Yourself par exemple)
  4. Ecarte au maximum de ton cercle social les personnes pessimistes ou sans ambition
  5. Bannis de ton vocabulaire toute expression négative de tes objectifs comme « si jamais », « peut-être », « on verra bien »
  6. Fais la liste des 5 personnes les plus ambitieuses que tu connaisses et prends rendez-vous pour échanger avec elles.

🧘 Stoïcisme

Sans solidité mentale, tu exploses en vol. Autant te dire que dans un monde où l’on érige les difficultés mentales en excuses toutes trouvées pour expliquer ses échecs, ceux qui ont cette capacité à être fort mentalement se distinguent clairement des autres.

Garde cela en tête : gravir une montagne, ce n’est pas une question de motivation passagère. Ce n’est pas une vidéo inspirante, un podcast ou une citation qui te donne un boost pendant deux heures. C’est une guerre. Une guerre mentale qui va récompenser la résilience dans un univers où les algorithmes des réseaux sociaux et des plateformes de divertissement ont fait émerger une génération de paresseux… Et pour survivre à cette guerre, tu dois forger une chose : une solidité intérieure.

Le stoïcisme moderne ne repose plus sur son maître fondateur, Zénon de Kition, mais sur des penseurs qui ont su remettre au goût du jour des principes évoqués par Sénèque ou encore Epictète. Véritable force d’âme, cette capacité à traverser l’inconfort, l’humiliation, l’injustice ou l’échec sans perdre son cap est devenu plus que rare.

Si je devais inférer un chiffre, je dirais que 90% des jeunes cèdent aisément à la facilité émotionnelle, au besoin d’approbation ou à la peur du rejet. Seule une infime minorité ose se dire : je vais continuer, même si j’échoue, même si c’est long, même si c’est dur, même si personne n’y croit… sauf moi.

Je vais te donner quelques exemples concrets issus de mon propre parcours, pour que ce soit clair.

Quand j’étais en 5e, un prof de sport a osé dire devant le conseil de classe que seuls les 7 premiers avaient le niveau pour aller en voie générale. J’étais 8e. Ce genre de phrase peut briser une trajectoire… si tu la laisses entrer dans ta tête. Moi, je l’ai gravée. Et quelques années plus tard, j’ai eu mention Très Bien au bac. Ce n’est pas parce que j’étais meilleur que les autres, mais parce que j’ai décidé de ne plus jamais laisser les prédictions des autres définir mes résultats.

En prépa, un prof de maths m’a dit que vu mes notes en début de première année, je n’avais aucune chance d’intégrer une école du top 5. Je n’ai pas contesté. Je n’ai pas perdu mon énergie à répondre. C’était un véritable déclic et je me suis dit que je ne voulais pas subir une matière que j’apprécie autant. Moins de deux mois plus tard et alors qu’on abordait enfin mes chapitres préférés (probabilités), il a mis un de ses premiers 20/20 en carrière. En 2e année, j’ai bel et bien été admis dans une école du top 5… que j’ai fini par refuser dans la mesure où je visais plus haut. J’ai refais une deuxième année, alors que personne dans cette école ne le faisait avec une admission dans le top 10. Un an plus tard, j’ai intégré HEC.

C’est ça, la discipline stoïcienne : continuer à travailler sans chercher l’approbation, mettre ses émotions de côté et continuer quand plus rien n’est confortable, y compris sur des matières que tu n’aimes pas. J’étais à l’aise en maths et en géopolitique. Mais les langues et la culture générale ? J’en étais pas très fan. Pourtant, j’ai bossé. J’ai mis l’effort là où j’étais nul. J’ai appris à aimer la progression plutôt que la facilité. Résultat : je suis passé de 7 à 18 en culture générale aux concours d’HEC.

Le stoïcisme, c’est aussi le choix volontaire de la voie difficile, celle qui ne donne pas de récompense immédiate, mais forge un mental d’élite. Refaire une année de prépa dans une école où personne ne le fait, c’est un choix dur.

Accepter de venir chez Empower College quand tu fais un BTS, plutôt que d’aller dans une école où l’objectif est d’en faire le moins possible et où seul 1 élève sur 3 valide son diplôme, c’est un choix courageux. Mais c’est ce genre de choix qui construit une vie différente.

La société va te tendre des pièges mentaux : « T’es pas fait pour ça », « T’es trop fragile », « T’as pas le niveau pour aller à l’EDHEC après ton BTS », « Tu peux pas lutter contre les fils à Papa ». Si tu les écoutes, tu confirmes ce qu’ils disent. Si tu refuses, tu changes la trajectoire.

Et ce refus, cette résistance, ce travail dans le silence quand tout semble contre toi, c’est ça le stoïcisme moderne. C’est ne pas chercher à être applaudi et approuvé (d’autant plus par des gens qui ont tout raté). C’est vouloir être solide, utile, respecté, libre. Et ça ne passe que par une chose : la discipline mentale, le contrôle émotionnel et le courage de choisir le chemin de traverse quand tous prennent l’autoroute.

En résumé, incarner un stoïcisme moderne, c’est :

  • Avancer, encore et encore, même quand t’es seul, même quand c’est injuste.
  • Refuser que les autres définissent ta valeur ou tes perspectives ;
  • Accepter la douleur du progrès et la solitude du dépassement ;
  • Travailler sur tes points faibles avec rigueur et régularité ;
  • Choisir la difficulté, non par masochisme, mais parce qu’elle t’ouvre des portes que la facilité ne connaît pas ;

6 actions que tu peux faire en tant que (futur) étudiant Empower College pour ancrer le stoïcisme dans ton quotidien :

  1. Ne réponds jamais immédiatement à une critique qui t’agace
  2. Fais suivre chaque échec d’une leçon claire à appliquer immédiatement
  3. Mets toi volontairement dans des situations inconfortables (sport d’endurance, douche froide, etc.)
  4. Refuse systématiquement de blâmer l’extérieur (profs, conditions, parents, contexte) pour tes échecs et prends pleinement la responsabilité de tes résultats
  5. Célèbre tes victoires mais pas trop longtemps pour ne pas perdre en lucidité
  6. Sois lucide face à la publicité : ne laisse pas des marketeux ancrer en toi des désirs purement matériels, commence plutôt à investir ton salaire pour des objectifs ambitieux !

🧗 LA CORDÉE : les piliers opérationnels

Tu as tes moteurs internes ? Parfait. Mais sans exécution rigoureuse, tu restes au camp de base. La Cordée, c’est ton système d’ascension. C’est ce qui te fait avancer chaque jour, pas dans l’absolu, mais concrètement.

📅 Temps maîtrisé

Une journée ne dure que 24h… C’est trop peu pour tout faire, et on aimerait tous que les journées soient un peu plus longues. Pourtant, ce n’est pas la quantité de temps qui manque à la plupart des jeunes : c’est la qualité de son usage.

La majorité n’en ont pas conscience, mais ils vivent en spectateurs de leur vie, consommateurs passifs de contenus, prisonniers d’algorithmes dont le seul objectif est de voler leur attention.

Ils perdent des heures précieuses à :

  • vivre par procuration la vie d’influenceurs dont la réussite n’est souvent qu’un décor vide et sponsorisé ;
  • scroller sans fin sur TikTok, conçu précisément pour maximiser ton temps d’écran et court-circuiter ton cerveau à coup de mini-shots de dopamine répétées ;
  • devenir les cobayes des data scientists de Netflix et consorts, qui fabriquent des scénarios calibrés pour te rendre accro et t’aspirer épisode après épisode, saison après saison.

Ce n’est pas qu’ils manquent de temps, c’est qu’ils l’échangent contre du vide.

Et pourtant, lorsqu’on vise une trajectoire d’ascension, le rapport au temps doit changer de nature. Tu ne peux plus vivre selon le tempo que t’imposent les deadlines scolaires ou les notifications. Tu dois entrer dans le temps long, celui qui ne récompense pas tout de suite, mais qui te transforme profondément.

En finance, il existe un concept fondamental : les intérêts composés. C’est la capacité du capital à produire des gains… qui eux-mêmes produisent des gains. Plus tu commences tôt, plus l’effet boule de neige est puissant. Tu as peut-être déjà entendu le poncif attribué à Albert Einstein disant que les intérêts composés sont la huitième merveille du monde :

🔢 Prenons un exemple simple :

Tu investis 200 € par mois à partir de tes 18 ans après ton premier salaire d’alternant, avec un rendement de 6 % par an.
À 38 ans, tu as 93 000 €, dont 44 000 € d’intérêts.
Si tu commences à 28 ans ? Tu n’as que 32 000 € à 38 ans.

➡️ Ce n’est pas l’argent qui fait la différence. C’est le temps.

Sur le long-terme, les effets sont encore plus forts, comme l’illustre ce simulateur proposé par NerdWallet :

Il en va de même pour les études. Chaque heure passée à lire, à comprendre, à mémoriser, produit un capital invisible qui travaille pour toi dans l’ombre, jusqu’à tout changer au moment décisif.

Et ce capital-là n’est jamais instantané : c’est l’effet combiné de l’effort, de la répétition et de la concentration… Les fameuses 10 000 heures dont parlent les spécialistes de la maîtrise. Les mathématiques deviennent un réflexe. Les mots d’anglais arrivent automatiquement.

En prépa, cette logique est claire : tous les étudiants ont le même programme, sauf en culture générale où le thème change chaque année. Si tu décides de refaire une deuxième année, tu capitalises sur deux ans de travail pour perfectionner tes automatismes, maîtriser chaque matière, gagner en gestion et en vitesse le jour J. Et pourtant, le système déteste cette idée. Il t’incite à « avancer », à ne pas perdre de temps, à suivre le tempo moyen, à intégrer des écoles qui ouvrent leurs portes plus facilement aux AST. C’est d’ailleurs en connaissance de cause de ce hack que nous utilisons ces concours pour que nos étudiants diplômés d’un BTS intègrent les meilleures Grandes Ecoles de commerce.

Comme je le mentionnais sur le point précédent, j’avais déjà une école du top 5. Mais j’ai voulu que le temps joue en ma faveur. J’ai refais une année. J’ai eu HEC. J’ai imposé ma temporalité.

En résumé, maîtriser ton temps, c’est :

  • Refuser le court-termisme et planifier ton pic de performance ;
  • Traiter chaque heure comme un investissement avec retour différé ;
  • Supprimer les voleurs d’attention : TikTok, Netflix, Instagram, etc. ;
  • Remplacer la dopamine jetable par des endorphines construites par l’effort ;
  • Accepter que le vrai progrès est souvent invisible pendant des mois ;
  • Choisir la lenteur stratégique plutôt que la vitesse imposée.

6 actions que tu peux faire en tant que (futur) étudiant Empower College pour maîtriser ton temps comme un maître :

  1. Planifie chaque semaine en détail
  2. Supprime toutes les notifications inutiles de ton téléphone
  3. Réduis drastiquement le temps passé sur Netflix, YouTube, Twitch et consorts
  4. Instaure des horaires réguliers de lever et coucher
  5. Passe un jour par mois sans écran : tu éteins ton téléphone avant de te coucher et tu le rallumes le surlendemain matin
  6. Investis une partie de tes premières rémunérations pour profiter le plus longtemps possible de l’effet des intérêts composés

📏 Discipline

La plupart des gens pensent que la discipline est une notion péjorative, considérée comme une forme de prison intérieure, une camisole mentale qui t’empêche de vivre pleinement…

Mais en vérité, la discipline est exactement l’inverse : c’est ce qui te libère du chaos, de l’humeur du moment, de la dispersion quotidienne, et qui te permet, au milieu du bruit, de faire exister une ligne droite au bénéfice de ta trajectoire d’ascension. Sans discipline, il n’y a pas de constance. Et sans constance, il n’y a pas de transformation.

Il faut t’enlever de la tête que les gens qui réussissent le font parce qu’ils sont constamment motivés, inspirés ou poussés par une passion. Qu’ils se lèvent tous à 5h du matin, ont une morning routine plus ou moins aboutie. Rien de tout cela n’est vrai !

La réalité est bien plus terre-à-terre : ils font ce qu’ils ont à faire, même quand ils n’en ont pas envie.

Avoir un cap clair (intégrer une grande école, créer son business, se forger une vie différente) ne suffit pas. Il faut se lever chaque jour avec une boussole interne assez forte pour résister à la fatigue, au doute, aux envies de pause, aux distractions et avancer quand même, même un peu, même lentement.

Et surtout, il faut accepter de faire ce que tu n’aimes pas, de travailler les matières dans lesquelles tu n’es pas à l’aise, de progresser sur des terrains où tu n’as aucun plaisir immédiat.

Avec Empower College et la phase de recherche d’une entreprise pour les étudiants en alternance, on constate clairement que ceux qui sont capables de se lever tôt le matin, qui répondent aux mails de manière efficace finissent TOUS par trouver une entreprise. En revanche, on ne s’étonne pas du tout du fait que ceux que l’on doit sans cesse relancer et qui semblent à peine se réveiller à 11h du matin aient plus de difficulté à trouver une entreprise. Ceux qui s’adaptent aux tâches besogneuses triomphent de ceux qui les évitent.

De même, quand j’étais en prépa, je détestais la culture générale, j’étais objectivement mauvais… mais je savais que c’était un levier décisif pour atteindre mon objectif. Alors je me suis forcé à bosser à fond, j’y ai même finalement pris du plaisir… et je suis passé de 7 à 18 aux concours.

Bref, la discipline n’a rien à voir avec l’humeur du moment. Elle commence avec un cadre, un planning, une organisation de ta semaine dans laquelle les plages de travail sont définies en avance, non négociables, respectées comme un engagement.

Tu ne révises pas tes cours parce que tu te sens inspiré et ambitieux. Tu révises parce que c’est l’heure. Point.

Quand j’ai lancé le média qui allait me permettre de devenir millionnaire, j’étais encore étudiant. À ce moment-là, tout était fait pour me détourner de mon objectif : les soirées, les BDE, les semaines à 15 heures maximum de cours, l’ambiance de relâchement post-prépa qui donne à tout le monde l’illusion que la vraie vie va attendre gentiment la diplomation.

Mais moi, je ne pouvais pas me permettre d’attendre. J’avais un cap clair comme le dirait Raphaël Glucksmann. Alors je disais non à la facilité de l’oisiveté post-prépa, non aux fêtes quotidiennes, non aux distractions quasi-illimitées. Quand j’étais incubé à Station F en césure, j’étais conscient de la chance que j’avais (j’étais le seul étudiant pas encore diplômé à y être) et il m’arrivait de bosser seul un samedi soir jusqu’à 1h du matin, pendant que d’autres finissaient toutes leurs journées de taf à 18h max pour aller boire des bières dans les bars aux alentours. Sans surprise, ceux qui aujourd’hui pilotent des entreprises rentables sont, très souvent, ceux que l’on croisait encore dans les couloirs le soir tard, pas ceux dont les meilleures performances étaient réalisées à l’heure de l’apéro.

Dans les faits, ce qui me fascine, c’est que la plupart des étudiants deviennent paresseux une fois leur premier objectif atteint. Pour certains, c’est la prépa et l’entrée en Grande Ecole, pour d’autres c’est le baccalauréat ou la recherche d’une alternance, etc.

Toute réussite aurait pour corollaire l’extinction progressive de toute exigence personnelle. Et pourtant, c’est précisément à ce moment-là que l’écart se creuse entre ceux qui vont dominer et ceux qui vont se faire dominer.

C’est à ce moment-là que les Outsiders ont toutes les chances de leur côté. En effet, ceux qui sont bien nés ont mille manières d’être distraits tout en restant en sécurité : vacances payées par Papa et Maman, résidences secondaires bien sympathiques dans les endroits les plus fancy, absence totale de pression.

Mais toi, si tu veux changer de vie, tu dois profiter de leur relâchement pour accélérer, pour te professionnaliser, pour bâtir ton ascension pendant qu’eux se contentent de savourer le confort hérité.

Enfin, dernier point sur le sujet de la discipline, qui n’est pas moins fondamental : tu dois arrêter de chercher des excuses.

Il y aura toujours une injustice. Toujours une matière mal notée le jour du bac ou de tes concours. Toujours un prof désagréable avec qui le courant ne passe pas du tout. Toujours un contexte plus difficile pour toi que pour ton voisin. Et alors ? Cela ne sert à rien de s’appesantir sur tes conditions… Et tant que tu externalises la cause de tes échecs, tu abandonnes ton pouvoir d’ascension.

En résumé, la discipline, c’est :

  • Poser un cap structurant et t’y tenir même dans un contexte tempétueux ;
  • Travailler ce que tu n’aimes pas, parce que ton ambition ne se nourrit pas de tes préférences ;
  • Mettre en place un planning que tu suis même sans motivation ;
  • Travailler quand les autres dorment, parce que c’est là que l’écart se crée ;
  • Posséder tes erreurs, tes ratés, et en faire un carburant au lieu d’un frein.

Parce qu’au fond, la discipline, ce n’est pas une privation. C’est le luxe absolu d’avoir une trace GPS claire vers un sommet identifié, quand les autres piétinent sans but.

6 actions que tu peux faire en tant que (futur) étudiant Empower College pour être aussi discipliné qu’un ninja :

  1. Respecte à 100% les créneaux horaires de ton planning, même quand tu n’es pas motivé
  2. Pratique une activité sportive disciplinée au moins 3 fois par semaine
  3. Fixe des créneaux spécifiques inaliénables pour pratiquer tes points faibles (matières difficiles)
  4. Instaure immédiatement une hygiène de vie rigoureuse (sommeil régulier, sport régulier, nutrition) pour maintenir une énergie constante au service de ta trajectoire
  5. Révise systématiquement ton cours le jour où il est enseigné pour l’ancrer dans ton cerveau
  6. Évite catégoriquement la procrastination : règle des « deux minutes » pour chaque petite tâche

🎯 Focus

Nous vivons dans un monde où les distractions nous donnent des objectifs toujours plus changeants… et souvent dénués de sens. A force de vouloir tout faire, tout vivre, tout réussir, la majorité des jeunes finissent par n’exceller nulle part.

Ils papillonnent d’un objectif à un autre, changent de direction selon les saisons, enchaînent les envies sans jamais transformer l’une d’entre elles en réalisation.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, pour atteindre un objectif, il faut aligner toutes tes décisions, tes horaires, tes efforts, tes ressources mentales vers un seul point d’impact.

  • Tu veux réussir ton BTS ?
  • Tu veux intégrer une Grande École ?
  • Tu veux décrocher ton alternance de rêve ?
  • Tu veux courir un semi-marathon en moins de 1h25 ?
  • Tu veux avoir 5 000 abonnés sur ta chaîne YouTube ?

Très bien. Alors fais-le. Mais fais-le entièrement. Jusqu’au bout. Sans plan B qui te détourne. Sans distractions qui te grignotent. Sans ambitions parallèles qui t’épuisent sans rien construire.

À partir du moment où tu choisis un cap, tout ce qui ne t’y mène pas doit être ajusté voire éliminé. Il ne s’agit aucunement de rigidité mais d’une stratégie précise.

Dans la création d’entreprise, la plupart des étudiants-entrepreneurs se trompent complètement de cible. Ils participent aux concours de pitch de leur école de commerce, destiné davantage à entretenir l’écosystème bullshitesque de la French Tech plutôt qu’à faire des vraies entreprises. Au lieu de mettre en avant les entrepreneurs, ces concours mettent en avant les beaux parleurs qui feront jouir d’excitation un auditoire plus motivé par réaliser un post LinkedIn démontrant leur intérêt pour l’entrepreneuriat et par le cocktail que par la réalité de la création d’un business qui ne consiste qu’à charbonner.

Intéressons-nous aux champions dans le sport. Ils répondent parfaitement à ces principes. Kylian Mbappé n’est pas Christiano Ronaldo. Geraint Thomas (vainqueur du Tour de France 2018… et c’est tout) n’est pas Tadej Pogacar.

Ce dernier ne laisse aucun hasard guider sa carrière. Il ne se contente pas de « faire une belle saison », de « gérer les cycles », de « profiter de la vie » entre deux compétitions. Il veut être le meilleur cycliste du monde. Point final.

Alors il structure tout autour de cette mission : son sommeil, sa nutrition, sa récupération, sa charge d’entraînement, sa concentration mentale… et même le choix de la personne avec qui il partage sa vie (la championne slovène de cyclisme sur route Urška Žigart) C’est cette radicalité qui crée l’écart avec un Jonas Vingegaard.

Et c’est pour ça que Geraint Thomas, malgré un Tour de France gagné en 2018, n’a jamais réédité son exploit. Parce qu’entre deux saisons, il sortait. Il coupait. Il s’autorisait à enchaîner les soirées alcoolisées. Pogačar, lui, transforme chaque jour en mètre gagné sur ses rivaux.

Le focus, c’est aussi refuser les plaisirs immédiats…

Sur un tout autre plan, celui du business, un ouvrage m’a particulièrement marqué. C’est How to Win at the Sport of Business de Mark Cuban. Dans cet ouvrage, il raconte qu’il passait ses soirées non pas à festoyer, mais à lire des manuels de programmation, à coder, à comprendre, à apprendre un maximum de choses. Il disait même qu’il attendrait de voir son entreprise fonctionner pour se mettre en couple (et j’avoue qu’il m’a inspiré sur ce principe…)

Bref, pendant que ses amis sortaient ou regardaient des matchs de baskets, lui, il préparait à posséder sa propre équipe. En 1999, au sommet de la bulle Internet, il a revendu sa startup Broadcom.com à Yahoo! pour plus de 5 milliards de dollars et allait acheter une participation majoritaire dans l’équipe NBA des Dallas Mavericks pour 285 millions de dollars. Une participation qui vaut aujourd’hui près de 5 milliards de dollars.

Ce n’est qu’après avoir revendu sa première entreprise qu’il s’est autorisé à faire plusieurs choses en même temps.

Beaucoup trop d’étudiants s’épuisent à multiplier les objectifs de surface : faire des études exigeantes tout en ayant une vie sociale extrême et être le/la plus hype de la promo, lancer une entreprise tout en regardant Netflix chaque soir pour être au top sur les discussions de soirée, etc.

Ils courent après tout, mais ne rattrapent rien. Or, chaque ambition réelle suppose une renonciation. Tu ne peux pas viser haut et vivre comme si tu visais moyen. Tu ne peux pas exiger de ton futur qu’il t’apporte l’exceptionnel si tu refuses de lui sacrifier une part de ton présent.

Attention, ce n’est pas la raison pour laquelle tu n’as pas le droit de te reposer. Il faut absolument souffler, couper sur quelques week-ends, ralentir de temps en temps pour mieux repartir… à partir du moment où tu ne lâches pas ton cap. A titre personnel, je n’ai jamais eu autant d’énergie qu’après quelques jours de bivouac avec le téléphone éteint au fond du sac de rando.

Etre focus, ce n’est pas être à 200% 365 jours par an, c’est le meilleur moyen de finir en burn-out. C’est de revenir, encore et encore, au même objectif, même quand la vie t’en détourne, même quand tu traverses des difficultés sur le plan personnel et que tu as envie de tout lâcher.

C’est cette fidélité obstinée à une trajectoire qui transforme un étudiant lambda en profil d’élite. Et un projet flou en entreprise solide.

En résumé, le focus, c’est :

  • Choisir une guerre claire et orienter tout ton quotidien vers sa conquête ;
  • Refuser de vivre en mode parallèle, en pensant pouvoir tout réussir en même temps ;
  • S’inspirer des vrais champions, qui vivent pour leur objectif et non pour leur confort ;
  • Créer un système de renoncements assumés, parce que chaque « non » que tu dis au monde est un « oui » que tu dis à ton ambition ;
  • Accepter de te reposer, mais sans jamais rompre le fil de ta mission.

6 actions que tu peux faire en tant que (futur) étudiant Empower College pour ne pas perdre ton focus :

  1. Utilise le mode auto-focus de ton appareil photo. Non ça c’était pour voir si tu suivais encore après avoir tout lu. Définis clairement UN SEUL grand objectif semestriel (concours, diplôme, alternance)
  2. Quand tu fais une action, pose-toi toujours la question : « Cette activité me rapproche-t-elle de mon objectif ? »
  3. Évite totalement le multitasking : concentre-toi sur une tâche à la fois, pleinement
  4. Planifie tes repos pour qu’ils soient cohérents avec ton objectif principal
  5. Refuse de participer à des concours ou activités qui ne servent pas clairement ton objectif final.
  6. Consacre au moins une heure par jour (même le week-end) exclusivement à ton objectif principal, sans distraction ni interruption

Et toi, tu en es où ?

A l’échelle de ta carrière, Empower College agit comme ton camp de base pour t’assurer d’une vraie orientation stratégique vers la réussite, élever tes ambitions pour te permettre d’aller le plus haut possible et t’apprendre la résilience avec un écosystème exigeant mais surtout bienveillant,

Si après avoir lu tout cela, tu as envie de trouver une école qui t’apprend cela :

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